Moches, les grues. Vilaine, la médiathèque. Hideuses, les tours Black Swan. Hors-sujet, la tour Elithis… Cette année plus que les précédentes, la presqu’île Malraux et ses alentours ont fait l’objet d’à peu près tous les mépris.
Et moi, je n’ai pas vraiment compris pourquoi. Pourquoi reprocher à un nouveau quartier de ne pas ressembler à ceux du passé ? D’autant que cette ancienne zone portuaire était complètement abandonnée depuis la fin des années 80 jusqu’à ce sursaut tout récent, il y a de cela quelques années seulement ; ce n’est donc pas comme si ces tours futuristes poussaient entre deux maisons à colombages. Et pourtant certains décident d’y voir une incohérence grossière dans l’horizon strasbourgeois alors même que celui-ci n’existait pas, ignorant convenablement au passage que la ville de Strasbourg a autant de lignes d’horizons qu’elle a de visages, tantôt traditionnelle, tantôt moderne. Ci-dessous, voilà ce qu’il est possible d’apprécier aux abords de ce quartier, pour peu qu’on ait envie de l’aimer…
Série réalisée sur pellicule (d’où le doux grain et les petits défauts).
Et pour plus d’images de ce genre, c’est par ici.
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